L'Amour du Bosphore, entre Europe et Asie

Istanbul, Istanbul, autrefois Constantinople et Byzance. Une ville gigantesque, pleine de mystères et de recoins perdus. Une ville colorée, aux mille visages. Grimper les collines, descendre les escaliers, suspendue au-dessus du vide sur un pont, à cheval entre deux continents sur un bateau, loin de l'agitation quotidienne sur une île, en compagnie de chats … Istanbul est tout ceci à la fois, aucun quartier ne se ressemble et c'est bien ça qui fait son charme.
Un labyrinthe de découvertes culinaires, culturelles, sonores, visuelles.

Sur une esplanade de verdure et parsemée de fontaines, vendeurs de pains et de cartes postales, deux mastodontes se font face : Sainte Sophie et la Mosquée Bleue.

Sainte Sophie, basilique, mosquée et aujourd'hui musée.

Un mélange d'influences byzantine et ottomane. Mosaïques et calligraphies s'observent, tandis que le visiteur se sent tout petit au milieu de cette basilique aux dimensions fantastiques.






La Mosquée Bleue, qui contrairement à ce que son nom indique, n'est pas bleue ! En revanche, l'intérieur est somptueusement décoré de mosaïques, dont quelques unes sont bleues, de lustres suspendus juste au-dessus du sol, une moquette aux tons rouges, un feu d'artifice de couleurs.







A Istanbul, le joyau de la couronne est bel et bien le palais de Topkapi. Demeure des sultans pendant la période ottomane, c'est un bijou architectural. Visitant les pièces les unes après les autres, je ne sais plus où donner de la tête et souhaiterais définitivement m'installer dans ces appartements !








En-dessous du fameux palais se trouve fameux palais se trouve la Pointe du Sérail, une charmante balade sur le bord de mer, où les vieux monsieurs s'installent pour pêcher, où les jeunes bronzent et où les chats se prélassent.




Après avoir longuement admiré le ballet des bateaux qui traversent le Bosphore, traversons le pont de Galata, fameux pour ses pêcheurs et leurs amis les mouettes ainsi que pour les sandwichs au poisson servis dans les restaurants aux alentours.



Galata étant un quartier central d'Istanbul, après le pont nous trouvons donc la tour de Galata, monument emblématique de la ville. On l'aperçoit depuis toute la Corne d'Or et d'une partie de la rive asiatique. Elle se dresse sur une toute petite place, en plein cœur d'un quartier rempli de boutiques de musique.



En remontant la colline de Galata, on parvient jusqu'à l'avenue la plus célèbre d'Istanbul, l'avenue Istiklal. On y trouve ce fameux petit tram rouge, de grandes boutiques, une ribambelle de discothèques, des vieux bâtiments du début du 19ème siècle. Le quartier le plus européen de la ville en soi.



L'avenue débouche sur une place non moins célèbre, la place Taksim, lieu de prédilection des manifestations et rassemblements d'opposants au régime et à Erdogan. Mais c'est aussi le moment de vous parler d'Atatürk, le père fondateur de la Turquie moderne. Vous trouverez son portrait partout, je dis bien partout, dans la ville.




Visiter Istanbul depuis la terre ferme est une aventure inoubliable, observer sa beauté depuis un bateau est une perspective selon moi magique. Les cheveux au vent, le bruit des vagues qui se fracassent contre la coque du bateau, je m'embarque pour un tour du Bosphore. Les palais défilent devant moi, tout comme les mosquées. Toutes sortes de bateaux empruntent ce canal naturel, du plus petit au porte-conteneurs. Plus on s'éloigne du centre, plus les quartiers ressemblent à de petites villes côtières de province.







Revenue sur la terre ferme, je vais enfin poser le pied en Asie. Un simple aller-retour sur le Bosphore et on change de continent ! Mes pas me guident jusqu'au marché de Kadiköy. Mes papilles salivent à la vue des étals riches en couleurs et en produits frais : légumes, fruits, épices, condiments...




En revenant sur la rive européenne, le bateau passe devant une petite tour, la Kiz Kulesi. Comme une île minuscule au beau milieu du Bosphore, elle semble avoir guidé par le passé jusqu'à bon port les marins.



Et en bonus, Istanbul ne serait pas elle-même sans ses chats. Les animaux y sont comme chez eux dans la mégapole turque, allant et venant, n'hésitant pas à demander des caresses, un peu d'attention et de tendresse, un peu de nourriture pour se rassasier.





Lonely Bedouin of the Desert

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